Avoir des parents riches et très envahissants je connais ça ou plutôt nous connaissons ça Sullybeth et moi. Nous avons grandi avec des parents riches et qui décident à notre place, nos parents étaient très amis c’est pour cela qu’ils ont décidé à notre place que plus tard elle et moi serions mariés. Au début entre elle et moi ce n’était pas le grand amour au contraire, on ne s’adressait jamais la parole ou alors s’était pour se disputer ou s’envoyer des piques. Peut-être que nous nous haïssions pour provoquer nos parents ? Je n’en sais rien... tout ce que je savais c’est que je n’ai jamais fait ce que je voulais, mes parents m’ont toujours forcé à faire ce qu’ils voulaient que je fasse. En tout cas ils ont réussi à avoir ce qu’ils voulaient tant. Sullybeth et moi sommes mariés depuis deux mois et nous avons emménagé ensemble il y a une semaine pour le plus grand bonheur de nos parents. Le truc c’est que maintenant plusieurs kilomètres nous séparent d’eux du coup nous sommes comme « libres ». Plus besoin de jouer la comédie et de rester collé l’un à l’autre, on peut avoir notre vie. À ma grande surprise le seul qui est réjouie de cette situation c’est moi et moi seul. Sullybeth ne l’est pas... J’ai appris il y a une semaine lors d’une dispute qu’elle m’aimait, elle m’aimait réellement et pour elle ce n’était pas de la comédie. Des paroles qui m’ont plutôt surpris au début vu que pour moi elle était une amie et que j’avais faits tout ça a cause de mes parents rien de plus... Ces derniers mots pour moi étaient : « Non tais-toi dit rien ! Ne dis plus rien sur nous deux maintenant parce que ça risquerait d'être des mensonges ! On reste mariés aux yeux de nos parents, de nos amis, on continue à vivre ensemble sinon nos parents vont se douter de quelque chose mais sinon quand on est tous les deux on n'est plus rien... plus de bisous, plus de caresses, plus de câlin, on dort dans deux lits séparés et tu baises qui tu veux ! Puisque c'est ce que tu veux ce que tu veux tant ! » Et depuis ce jour nous nous ignorons complètement.

Ce matin j’étais partis tard de chez moi parce que l’un de mes professeurs à la fac n’était pas présent donc j’avais mis mon réveil encore plus tard, plus de chance pour Sully' de ne pas me croiser. Eh oui j’avais bien compris son petit jeu, se lever tôt et se coucher tôt tout faire pour m’éviter un maximum quoi... Cette situation était vraiment très dure, je ne la supportais plus surtout que... elle me manquait ! Sully était une femme bien quelqu’un de très gentil et sa présence, ces mots, ces sourires, ces câlins et bien plus me manquent. Quand j’y pense parfois je me dis que j’ai peut-être des sentiments pour elle mais non, l’amour ce n’est pas pour moi et puis je suis jeune je veux en profiter ! Bref... me voilà debout plus tard et je quitte ma chambre pour pouvoir rejoindre ma salle de bain et là à ma grande surprise Sully sorti de sa chambre, elle venait de se réveiller vu qu’elle était en pyjama. Je reste devant elle bouche bée et lui fait immédiatement la remarque : « Ton réveil n’a pas sonné ou quoi ? Parce que d’habitude tu es debout à l’aube pour ne pas prendre le risque de me croiser... » dis-je un petit sourire en coin. C’était la première que je lui adressais la parole depuis notre dispute, il y a une semaine. Je voulais remédier à cette situation à savoir si elle allait le faire.

Cela fait maintenant une semaine, une semaine que les deux jeunes personne ne s'adresse plus la parole. Enfin c'est surtout SullyBeth qui avait décidé de cette situation, après cette prise une baffe dans la figure quand elle a avoué à William ces sentiments à son égard, et sa réponse lui a fait l'effet d'une tornade. Car oui il ne l'aimait pas, pour lui il son juste amis un point c'est tout, mais pourquoi il était bien content de la retrouver pour les câlins, les bisous et sous la couette.
Alors, la jeune femme complètement blessé par ces paroles, décide de plus avoir à lui, de lui laisser faire sa vie, baisé qu'il veut vu que c'est ceux qui souhaite avoir son espace libre, ne pas avoir d'attache.

La jeune femme joue à cache cache avec William enfin elle joue surtout seule, car elle fait tout pour ne pas se retrouver face à lui, c'est encore trop tôt elle se sent tellement conne de lui avoir tout avoué, en même tant elle s'attendait a quoi, ce n'était qu'un mariage arrangé et souvent dans ce genre de mariage il n'y a pas de sentiment. SullyBeth déteste ces parents pourquoi lui ou t-il fait sa ? Après tout c'est pas parce que les Wilson et les Anderson sont un couple de meilleurs amis qu'il avait le droit le faire ça a leur enfants. Décidément quand on n'est riche on n'a tout ce que l'on veut et dommage si ça en blesse certains comme leurs propres enfants.
Ce matin SullyBeth n'avait pas cour, en fait elle n'avait pas cour de la journée ce qui était royal pour elle car elle avait vraiment besoin d'être tranquille aujourd'hui. Mais seulement voilà, la jeune femme avait dormi plus longtemps, alors une fois levé elle marcha jusque la cuisine où elle commença a se préparer un déjeuner sur un plateau. C'est peu de temps après que William fait son apparition et pour la première fois depuis une semaine, il prend la parole. Elle l'écoute à peine et ne prend même pas la peine de se retourner pour lui faire face, puis elle enchaîne.

« Je n'est pas cour aujourd'hui, mais ne t'inquiète pas j'ai fini de préparer mon déjeuner » dit-elle en prenant le plateau dans ses mains puis elle s'avance vers sa chambre « tu m'auras pas dans tes pattes » dit-elle tout en ce rapprochant de sa chambre. Elle ne la même pas regardé dans les yeux pour le moment c'est très dur pour elle.

Aujourd'hui était une journée comme les autres, j'avais cour un peu plus tard mais comme à mon habitude je sors de ma chambre, je vais dans ma salle de bain puis je déjeune et je pars. Je subis les cours toute la journée le soir je rentre je me lave, je mange puis je vais faire la fête si j'en ai envie et je rentre. Ce matin mon réveil sonne et je me lève directement j'étais déjà réveillé depuis dix minutes parce que bizarrement je n'avais pas été réveillé par le bruit, je n'avais rien entendu, d'habitude j'entends des bruits de pas ou le microonde mais là rien... Je me lève et croise Sullybeth dans le couloir, si vous saviez depuis combien de temps je ne l'avais pas croisé dans un couloir ou autre part. Je reste surpris mais immédiatement j'essaye de lui parler pour qu'elle aussi me parle et essayer peut-être d'arranger les choses entre nous... Je m'étire un peu tout en l'écoutant et je me rapproche un peu d'elle pour poursuivre : « Comme-ci c'était moi qui t'évitais depuis une semaine... » dis-je en riant tout en continuant de m'avancer je poursuis par : « Dès que je me lève tu es déjà parti et quand je rentre tu es déjà au lit... La preuve là tu vas déjeuner dans ta chambre juste pour ne pas me voir ! » je soupire c'est sûrement à cause de moi si cette mauvaise ambiance règne entre nous, je soupire et lui dit : « Tu as l'intention de me faire la gueule encore longtemps... » je la fixe espérant une réponse positive.

Sully' était une femme magnifique je ne vais pas vous mentir, physiquement elle était parfaite, blonde aux yeux bleus et c'était une personne très gentille et attentionnée mais... une relation sérieuse est-ce que c'est vraiment pour moi ? Je ne sais pas si je suis prêt, j'ai tellement entendu mes parents pendant des années et des années que moi et Sully' on devait ce marié, être fidèle, vivre ensemble et plus après... mais personne n'a jamais voulu savoir ce que moi je voulais, aujourd'hui c'était comme une revanche débarrasser d'eux j'étais libre ! Je soupire à sa première phrase et lui répond : « Sully'... comprends-moi aussi, j'ai été surpris par ta révélation je ne m'y attendais pas ! » Je m'approchais à peine de la blonde qu'elle reculait automatiquement j'avais l'impression d'avoir la peste ou je ne sais quoi. Je soupire et j'arrête d'avancer vers elle, je la suis quand même jusqu'à la cuisine et réponds à ces propos : « Alors je ne partage pas tes sentiments donc tu trouves ça normale de me faire la gueule ? Je pensais que c'était un jeu pour toi aussi... je ne voulais pas te blesser ou que tu me fasses la gueule ! Je déteste cette situation j'ai besoin de toi moi putain ! » Après tout elle était un peu égoïste sur les bords, elle ne voulait plus me parler parce que je n'étais pas amoureux d'elle mais j'avais besoin d'elle, de sa présence, de ces câlins et de ces sourires... c'était ma femme dans le fond et je tenais vraiment à elle. J'ouvre le frigo en soupirant pour sortir la bouteille de jus d'orange et écoute ces chuchotements, je claque la porte du frigo en répondant : « QUOI ? TU AS L'INTENTION DE PARTIR ? » Je souffle et pose la bouteille sur la table je m'appuie sur celle-ci en essayant de me calmer et d'arrêter de hurler même si c'était dur. « Tu sais bien que tu ne peux pas... tu imagines les parents ? La réaction qu'ils vont avoir ? Et puis même il n'y a pas que ça ! tu... tu.. tu peux pas juste partir comme ça.. » dis-je en soupirant.

Ils étaient tous les deux, debout l'un en face de l'autre, il est tellement canon que si elle écoutait sa petite voix intérieure elle lui sauterait dessus sans attendre, mais elle secoua la tête pour chasser cette idée de sa tête. Il était toujours torse nu mon dieux se dit-elle a elle-même. Bon ok c'est vrai que sa révélation a dù lui paraître tellement choquante, c'est vrai qu'au départ c'était un jeu pour elle, pour échapper à ses parents, mais avec le temps elle en n'est tombé amoureuse, mais malheureusement pour elle pour lui se n'était pas le cas. Alors, elle préférer l'ignoré, elle ne lui faisait pas vraiment la gueule c'est juste qu'elle se sent mieux quand elle le voie pas. Elle se sent déjà assez honteuse de lui avoir tout révélé. « c'était bien un jeu au départ William mais, après » Elle se stoppa puis repris « enfin tu sais la suite » dit-elle en soupirant. « En même tant a quoi je pouvais m'attendre avec toi, tu changes de fille comme de chemise tous les soirs j'ai été conne de croire que tu pouvais juste aimer quelqu'un et être aimé en retour » dit-elle sur un ton sec est froid, quoi c'est vrai avant leur mariage et encore maintenant celui-ci courait après les filles, chaque soir il y en n'avait une différente alors pourquoi sa aurait changé aujourd'hui ?. Puis elle resta hébété quand celui-ci lui dit qu'il n'aime pas cette situation et qu'il a besoin d'elle, elle resta un moment silencieuse pour ensuite lui répondre « tu as besoin de moi ? Nan mais, a quoi tu joues, je tes dis que nous deux c'était fini, plus de câlin et tout le reste, pour ça je pense que tu as d'autre fille qui seront ravie de t'aider »dit-elle dégouté comment pouvait-il lui sortir ça. Puis soudain alors qu'il prenait quelque chose dans le frigo il se met a hurlé quand celle-ci prononce, je pense partir... Elle sursauta d'un coup. « Je pars si j'en n'est envie William personne peut me retenir maintenant, j'en n'est marre de tout ça, et je me contre fiche des parents après tout pour qui ils se prennent les quatre la... Et puis je peux pas resté avec quelqu'un qui ne m'aime pas, enfin pas de la manière que j'aimerais» elle était vraiment sur les nerfs, après tout elle avait le droit de partir si elle le voulait.

Je soupirais à sa réflexion et je croisais les bras tout simplement sans la lâcher du regard, elle abusait un peu là quand même, j'ai été fidèle lorsque nous jouions la comédie jamais je ne suis aller voir ailleurs, j'ai toujours été avec Sully' et avec aucune autre femme... « Pardon ? Tu crois pas que tu exagères un peu là . Je te suis resté fidèle jusqu'au bout jusqu'à il y a une semaine... jamais je suis aller voir ailleurs... » Certes aujourd'hui je le fais mais ce n'est pas pareil ça devait être un jeu nous deux et finalement il s'avère que je n'ai pas la même définition du mot jeu que Sully'... Je lève les yeux au ciel et ne peux m'empêcher de lui sortir : « Oh et puis toi aussi tu as sûrement dû allez voir ailleurs... » C'est bizarre mais au moment où je sors ces mots ça me gêne au plus profond de moi de la voir avec d'autres gars', ça m'énervait presque... Je n'étais pas jaloux quand même . Mais non bien sûr que non ! *ou presque...* J'arrive avec elle dans la cuisine et bizarrement je sens que nous sommes reparti pour une dispute elle et moi... Je soupire à ces mots et je lui réponds : « C'est pas pareil et tu le sais ! Les filles avec qui je couche je m'en tape d'elle... toi... t'es ma femme... ce n'est pas la même chose ! » Je crois que dans le fond j'avais besoin d'une femme à moi pour s'occuper de moi, j'avais vraiment besoin de Sully' de sa présence pas seulement au lit, j'avais réellement besoin d'elle, je tiens à elle... La révélation de Sully' me mettait dans tous mes états comment pouvait-elle avoir envie de partir ? Je ne comprenais pas ! Je ne voulais pas qu'elle parte ça c'est sûr... Je me serre un verre de lai et réponds : « Bien sûr et quand les quatre vont se ramener pour nos saouler et ne plus nous lâcher tu ne diras pas ça ! Sully'... je veux pas que tu partes ! Retires-toi cette idée de la tête et reste ici ! » dis-je en soupirant tout en me rapprochant d'elle.

Oh alors comme ça il m'était resté fidèle nan mais je n'y crois pas mes oreilles, je n'en crois pas un mot surtout qu'il vient de m'avouer qu'il y a une semaine il m'avait trompé. Alors comment peut-on rester ensemble, marier si chacun trompe l'autre, est-ce vraiment une vie ? Je ne crois pas !?. « Oh tu mets resté fidèle, jusqu'à il y a une semaine tu m'en voies ravi, mais tu vois même toi tu m'avoues qu'il y a une semaine tue ma tromper alors à quoi ça rime tout ça . Dis-je avec rancœur, quoi c'est vrai comment peut-on rester avec quelqu'un qui d'un ne vous aime pas mais des deux qui se tape toutes les autres filles de la ville ? Hein nan je ne peux pas vivre comme ça c'est sur et certain. Puis soudain je manque alors de m'étouffer en avalant ma salive quand il ose me dire que moi aussi j'ai surement dû le tromper. Nan mais je rêve là comment je peux le tromper alors que je l'aime ?! « William je ne t'es jamais trompé, je t'aime alors comment vue tu que je te trompe ? » dis-je d'une voix base en regardant ailleurs quand je prononce le « je t'aime ». Sa femme, je suis sa femme oui certes sur les papiers je suis bien sa femme mais en réalité tout cela n'est que mensonge, alors je me considère pas comme sa femme surtout depuis qu'il m'a clairement dit qu'il ne m'aimait pas. « Ta femme ? Arrête un peux je suis ta femme sur les papiers mais toi et moi savons très bien que tout cela n'est que basé sur du mensonge alors arrête de dire que je suis ta femme c'est faux tu entends